PHUKET : La cour entendra l’expat suisse Urs Fehr, inculpé pour avoir frappé une médecin assise sur des marches devant sa villa à Yamu Beach à Pa Khlok en Février, dans les prochaines semaines.

Thandao Chandam, la médecin frappée par Fehr, a indiqué que l’audience au tribunal “était prévue mi-Avril”.

Cependant, Mme Thandao, médecin de l’Hôpital Dibuk, a aussi dit qu’elle s’inquiétait que l’affaire ne soit pas simple.

Déjà cinq officiels de justice l’ont rencontrée, “comme s’il y avait un sombre secret”, dit-elle.

“Maintenant je suis inquiète que cette affaire soit jugée mi-Avril.” dit Mme Thandao.

Pour l’agression physique, Fehr est supposé être poursuivi dans le cadre de la Section 295 du Code Criminel, qui stipule “Quiconque provoque des blessures physiques ou psychologiques à une autre personne comment une agression physique, et doit être puni d’une peine de deux ans de prison et d’une amende de B4,000.”

Fehr a nié les charges retenues contre lui.

Mais, Mme Thandao a dit que cela ne comptait pas pour ses angoisses mentales.

Mme Thandao a dit qu’elle n’éprouvait plus de douleurs physiques après le coup, qui lui avait laissé des bleus, mais a indiqué qu’elle souffrait encore de l’impact psychologique de l’incident.

“J’ai peur tout le temps, je n’arrive pas à dormir, je fais des cauchemars.” dit Mme Thandao.

“Je veux que cette histoire finisse et que justice me soit rendue à cause des effets de ce qu’il m’a fait. J’ai dû consulter un psychiatre à cause de mes cauchemars. Le psychiatre a dit que c’était un stress post-traumatique, ou PTSD, et je dois prendre des médicaments pour m’aider à dormir.” dit Mme Thandao.

“Même après un mois, j’ai un certificat médical d’un hôpital public et un rendez-vous avec un médecin la semaine prochaine.” a-t-elle ajouté.

Mme Thandao a dit qu’elle avait discuté avec un officiel de justice des effets mentaux de l’incident, et a demandé que Fehr soit poursuivi dans le cadre de la Section 391 du Code Criminel, qui stipule que “Toute personne qui commet une agression contre une autre doit, si l’agression n’est pas grave au point que la victime ait subi des blessures physiques ou mentales, être punie d’une peine d’un mois de prison et d’une amende de B1,000.”

Mais l’officiel de justice a indiqué que la peine prévue dans le cadre de la Section 391, pour les angoisses mentales, était moindre que celle prévue dans le cadre de la Section 295, pour des blessures physiques, a-t-elle expliqué.

Mme Thandao s’est exprimée devant les journalistes alors qu’elle était accompagnée du parlementaire de Phuket Chalermpong Saengdee, qui a indiqué “Cette affaire est un problème sensible pour la société, et elle affecte le peuple thaï.”.

“Si les personnes responsables rendent une décision faible, c’est à dire qu’il ne s’agit que d’un délit, cela enverra un message disant que les étrangers peuvent brutaliser les thaïs. Si cela se produit, cela affectera énormément la médecin, et les thaïs.” dit-il.

Article original : The Phuket News

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