Vendredi 22 Novembre, 2024

S’installer en Thaïlande

Comme beaucoup de monde, on commence par découvrir la Thaïlande en vacances, et évidement on adore, on a adoré, et, en revenant de vacances, on se prend à rêver de vouloir y retourner, vite, très vite.

Parce qu’on a découvert une nouvelle culture, parce qu’on n’a envie de soleil une fois la grisaille française retrouvée, parce qu’on veut aller à la plage, parce que la vie y est plus douce, parce que la vie y est moins chère, ou pour tout un tas d’autres raisons… Quasi inévitablement, beaucoup se disent ‘c’était vraiment trop bien ! Je veux y retourner ! D’ailleurs, ça serait vraiment cool de pouvoir vivre là-bas ! Allez, c’est décidé, je plaque tout, je fais mon sac je prends un aller simple et à moi la Thaïlande !’

Facile d’y penser, et une fois l’idée germée et le doigt dans l’engrenage, facile à concrétiser. Plusieurs possibilités sont envisageables, bien évidemment en fonction de la situation de chacun. On peut être très riche et passer sa vie à glandouiller entre plage bar resto et cætera, on peut aussi être à la retraite et après une dure vie de travail on mérite bien de prendre le temps de se la couler douce au soleil dans ce beau pays, ou alors on peut aussi vouloir venir s’installer ici en y menant une vie tout à fait normale, c’est-à-dire trouver un travail, créer son entreprise, faire du freelance… bref, une vie tout à fait normale, comme à la maison sauf que dans ce cas la maison est en Thaïlande.

 

Parmi toutes ces possibilités, je vais aujourd’hui développer un petit peu la dernière, quitter son pays, venir en Thaïlande, et y mener une vie classique, ce qui veut dire déménager, trouver une maison, s’installer, s’habitue à la vie locale, et se fondre dans la communauté des expatriés en Thaïlande.

 

Première chose à savoir, et à vraiment bien prendre en considération, lorsque l’on veut s’expatrier, n’importe où donc à fortiori en Thaïlande, et de cette manière (y aller pour y vivre de son travail), surtout si la décision a muri après y avoir passé de splendides vacances, l’ambiance sera tout à fait différente ! Ne vous méprenez pas, on pense : ‘il fait beau, il fait chaud, on est à Phuket (ou ailleurs), la plage les bars…’ Et ben, oui mais non, Erreur, grossière erreur !!!

Si l’on s’expatrie, on va avoir besoin d’argent, et dans le cas de figure que j’aborde ici, il va falloir travailler. AAAhh, quelle horreur ! Donc ça ne va pas être une vie à se la dorer sur la plage, à siroter des cocktails et à sortir tous les soirs en boite.  Vous êtes à Phuket (ou ailleurs), ok, mais vous êtes là pour y vivre, donc il faut travailler (AAAhh, quelle horreur ! (Bis)), et travailler (AAAhh, quelle horreur ! (Ter)) ça veut dire… Vous connaissez la chanson non ?

Déjà, se lever le matin pour aller au boulot. Une journée de travail tout à fait normale, comme si vous étiez en France, 9h 17h voir 18h (selon votre job évidement). Bon déjà la plage s’éloigne, c’est soit tôt le matin avant le taf (le jour se lève relativement tôt pour pouvoir en profiter) parce que sinon en terminant vers les 17-18h le crépuscule, voire la nuit se sont déjà installés et la baignade est tout de suite pas la même. Bien sûr au début tout est beau tout est rose, on vient de débarquer on veut profiter au maximum, donc direction plage tous les week-ends, journée complète sur le sable et dans l’eau, puis après quelques semaines voire un mois (selon votre tolérance et votre degré de soulage), profiter de la plage se fait par demi-journée jusqu’au moment où on se dit sur un ton blasé ‘je vais aller nager une demi-heure et puis après je rentre vite fait chez moi’. Ce qui est super lorsqu’on est en vacanciers devient une vraie habitude, une banalité et finalement l’excitation des débuts se transforme en banalité en même temps que la routine s’installe. Et Oui… Parce qu’après une journée complète de travail en France on finit fatigué, mais après une journée complète de travail, même en Thaïlande, ben ça va être la même chose.

Bon, cela est dit, mais je m’égare et j’ai perdu le troupeau, revenons à nos moutons.

 

Donc ! Pas de plage tous les jours, mollo sur les cocktails j’ai bien saisi, tant pis. On s’expatrie, c’est décidé ! Comment ?

Plusieurs solutions.

 

La plus simple, administrativement parlant, même si elle a ses inconvénients, venir sur un visa touristique et, tous les trois mois (ou plus), vous le savez et l’avez bien vu dans les news de ce site, risquer sa vie en mini van pour un ‘visa run’ à destination de Penang (le plus simple lorsque l’on est à Phuket, ou alors de la Birmanie ou du Laos ou…).

Ici, aucun travail ‘officiel’ ! Et très peu probable mais envisageable, l’incertitude d’éventuels contrôles de l’inspection du travail, d’un refus de nouveau visa même si c’est quelque chose qui est rare cela peut arriver, et, surtout, l’impossibilité d’ouvrir un compte bancaire, d’avoir un permis de conduire thaï et d’autres démarches qui peuvent être utile quand on décide de s’installer à l’étranger.

 

Deuxième solution, plus officielle, travailler légalement, être recruté par une entreprise située en Thaïlande, qu’elle soit française étrangères ou thaïe, qui va vous aider dans toutes les démarches afin d’obtenir tous les documents légaux, visa non immigrants B (équivalent d’un visa d’affaires), permis de travail, affiliation à la sécurité sociale, compte bancaire, permis de conduire et cetera et cetera.

Ces démarches sont vraiment très marrantes, si on peut le dire de cette manière. Il y en aura plusieurs à faire dans le cas de figure où vous êtes recruté par une compagnie implantée en Thaïlande, et dans le cas de figure ou cette compagnie vous assistera dans toutes ces démarches (ce qui est préférable).

La première chose va être le recrutement.  Dès que l’on vous a dit après plusieurs entretiens ‘C’est bon on vous engage !’, commencez par être content, parce que dans la foulée on va vous faire parvenir différents documents nécessaires pour poursuivre votre rêve. Premier de ces documents, c'est la compagnie qui va vous l'envoyer, votre contrat de travail envoyé avec différents autres documents qui seront tous rédiges en thaï. Cette petite dizaine de documents vous sera demandée lorsque vous vous rendrez au rendez-vous que vous aurez fixé auprès de l’ambassade de Thaïlande en France. Petit avant-gout de Thaïlande, à l’ambassade vous avez un rendez-vous qui est fixé à un horaire bien précis, mais attendez-vous à ne pas passer à l’heure prévue mais plutôt 1h voir 1h30 plus tard (à moins que vous ayez vraiment le tout premier rendez-vous, auquel cas vous avez de la chance). Vous déposez vos documents (la compagnie a tout bien ficelé donc aucun problème à ce niveau-là) vous payer les frais de visa 60 € pour visa entrée simple (135 € pour un visa entrées multiples) vous laissez votre passeport et une semaine plus tard vous venez le récupérer avec le précieux sésame qui va vous garantir une arrivée l’esprit léger en Thaïlande.

 

 

Première étape : visa, check

 

Vous êtes fin prêt à partir, vous avez votre billet en poche, votre visa dans votre passeport, vous vous rendez à l’aéroport et vous prenez votre vol direction la Thaïlande. L’aventure ne fait que commencer car jusqu’ici c’était plutôt fastoche. Une fois arrivé en Thaïlande forcément vous vous rendez dans votre nouvelle boîte pour faire coucou, vous faites un petit peu connaissance avec les gens que vous ne connaissez pas encore, mais très bientôt vous allez bien évidemment commencer à travailler et à partir de la bien d’autres étapes vont se présenter à vous.

 

Deuxième étape, première étape locale, le permis de travail. Attendez à avoir beaucoup de documents à signer, à faire beaucoup de copie de votre passeport et à devoir vous rendre au centre des permis de travail. Avec un peu de chance, ça a été mon cas, votre compagnie fait venir beaucoup d’étrangers et a des passe-droits, le plus intéressant d’entre eux étant de griller les files d’attente et de passer devant tout le monde pour se rendre directement à un bureau, donner son passeport, sa photo,  le papier justifiant que vous avez bien rendez-vous, et vous attendez, une petite vingtaine de minutes jusqu’à ce que on vous remette le beau livret bleu qui justifie que vous avez le droit de travailler en Thaïlande - pour cette compagnie et à un endroit bien précis.  Ces informations sont très importantes, si vous avez vu un petit peu lu les news, il y a eu un genre de crackdown dernièrement des autorités visant les travailleurs migrants (essentiellement les Rohingas) et également contre les instructeurs de plongée (qui forcément ont un permis de travail qui précise l’adresse de leurs compagnie, mais qui sont obligés d’aller soit dans une piscine soit en mer pour donner des leçons et bah forcément l’adresse est différente) et donc si quelque chose ne colle pas on peut, si on a pas de chances ou si les autorités décide de faire du zèle, rapidement avoir à faire face l’implacable réglementation thaïe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ça c’était le premier cas de figure, celui où votre compagnie vous soutient dans toutes vos démarches ce qui vous permet de faire tout ça le plus rapidement possible. Autre cas de figure vous vous démerder ! C’est un petit peu moins sympa, forcement et surtout beaucoup plus long, puisque même si l’on est censé avoir un rendez-vous, ce ne sera pas forcément à l’heure prévue et en prenant en compte les horaires de travail de leur service et l’affluence, il n’est pas à exclure que vous vous dérangiez le jour et à l'horaire prévu de votre rendez-vous et qu’avec les retards accumulés vous soyez amené à devoir prendre un rendez-vous à une date ultérieure ou alors à revenir plus tard dans l’après-midi. De toute façon pour tout ce qui va être démarche officielle il faut vraiment être armé de patience. Bref, une fois ce petit livret bleu obtenu, il va vous ouvrir la porte de beaucoup beaucoup d’autres choses

Donc ici 2e étape : permis de travail check

 

 

Pas nécessairement chronologiquement mes par ordre d’importance disons, la prochaine chose à faire une fois le permis de travail obtenu, va être de se rendre au bureau de l’immigration pour avoir un nouveau tampon dans votre passeport. L’ambassade vous avait délivré un visa non-immigrant, si vous préférez un visa d’affaires, il va falloir donc le faire valider pour préciser que suite à l’obtention de ce visa d’affaires vous avez obtenu un permis de travail, pour que ce visa soit prolongé, pour une année complète après votre date d’arrivée en Thaïlande. Sachez que malgré cette prolongation d’un an, il va quand même falloir se représenter tous les 90 jours à l’immigration pour faire tamponner votre passeport (mais avant d’en arriver là, il faut déjà récupérer ce premier tampon après obtention du visa de travail). Même histoire que précédemment pour le visa de travail, la patience va être de mise. Il va falloir vous préparer à vous lever tôt, à vous lever même très tôt. Le principe c’est que vous allez arriver au bureau de l’immigration, et vous allez vous rendre compte que c’est un bordel pas possible ! Une bonne dizaine de guichets pour tous les différents types de visa possible, étudiant, prof, moine, affaires, touriste et cætera. Et bien sûr, pour rendre cela plus facile et compréhensible, pas de bureau spécifique pour chaque type de visa, mais chaque bureau va s’occuper de différentes catégories de visa. C’est une foule sans nom de personne qui va se presser aux différents guichets. Par exemple, moi je suis arrivé sur place il était 7h30 (ce qui s’avère être moyen tôt, voire un peu tard) et, oui j’ai bien dis 7h30, pour préciser que c’est le matin, c’est tôt, mais que je me suis retrouvé bornant mallant le dixième sur la liste des tampons pour visa de travail, dans un guichet qui faisait également les visas étudiant, les visas profs et les visas pour les anciens nationaux thaïs. Donc arrivée 7h30, 9h ouverture du bureau (déjà 1h30 d’attente avant que ça ouvre), je prends mon petit ticket et je me rends compte que je suis le 10e… Et là bah pas le choix, il faut s’armer de patience, attendre, attendre encore, vous pouvez aller faire un petit tour, sortir pour fumer une clope ou quoi que ce soit que vous ayez envie de faire, le tout c’est de ne pas aller trop loin parce que quand on appelle votre numéro, vous avez plutôt intérêt à être là, sinon ils font défiler et si ils peuvent s’occuper de vous avant la fermeture du bureau ils le font, sinon il faut revenir le lendemain, sans passe-droit bien sûr (donc à nouveau se lever super tôt pour arriver super tôt pour essayer d’être parmi les premiers, en sachant qu’il n’est pas exclure qu’il y ait des gens qui arrivent soit très tôt dans la nuit soit très très très très tôt le matin pour être sûr d’être les premiers)… Bon je divague, alors, comme je disais arrivée 7h30, 9h ouverture des bureaux, 9h15 j’ai mon numéro, le 10e sur la liste, probablement le 20/25eme sur la liste globale des visas dont s’occupe le bureau, et là… j’attends jusqu’à grosso-modo 11h 11h15 pour qu’on appelle mon nom, enfin mon numéro. Je me présente au guichet, je donne tous mes papiers, (bien sûr il vaut mieux éviter d’oublier un truc), c’est à dire passeport, permis de travail, autres documents provenant de la compagnie qui m’emploi, je paye 1900 baths, et là, la dame se barre. Bon, bah on est encore parti pour attendre je crois, donc j’attends, j’attends, mais en vérité j’attends pas trop, une quinzaine de minutes, puis quelqu’un vient me chercher, on me dit qu’il faut que je rentre dans le bureau, je me dis donc tout va être rapidement fini, en fait non, c’est juste pour prendre une photo, histoire de 30 secondes avant que l’on me dise gentiment que je peux me barrer et retourner à mon attente. Encore une petite vingtaine de minutes jusqu’à ce qu’elle (la dame) revienne avec mon passeport. Je jeté un petit coup d’œil, le tampon est bien là, avec un petit papier agrafer qui précise bien la date avant laquelle il faut revenir pour refaire tamponner son passeport.

 Voilà encore une bonne chose de faite : Le tampon check

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maintenant, les démarches officielles et impératives à faire dans les jours ou semaines après votre arrivée sont terminées, vous pouvez déjà être un petit peu plus tranquille, et après tout ça vous occuper d’autres choses. Là ça ne va pas être de votre ressort, mais votre compagnie va aussi vous affilier à la sécurité sociale thaïe et a une assurance santé, juste quelques signatures et choisir un hôpital principal vers lequel il va falloir vous retournez si jamais il vous arrive quelque chose, et un deuxième hôpital juste au cas où (j’ai pas très bien compris l’histoire, au cas où le premier soin plein ou déborder ou des choses comme ça bref).

 

 

 Autre chose qui peut être utile, que vous pouvez faire  dès que vous avez le permis de travail, ouvrir un compte  bancaire. C’est tout simple, vous prenez votre passeport,  votre permis de travail, vous allez à la banque, vous  prenez un petit ticket, vous faites la queue, on vous  appelle, vous dites que vous voulez ouvrir un compte et  on vous ouvre un compte, dépôt minimum à l’ouverture  de 500 bahts, copie du passeport, signature de  différents documents (certains trucs que l’on comprend certains trucs que l’on ne comprend pas) mais en gros c’est pas très compliqué. On vous remet votre carte bleue, vous choisissez votre code (c'est un petit peu différent là c'est un code à 6 chiffres) et une fois termine vous repartez avec votre carte avec votre petit livret d’ouverture de compte. Vous êtes prêt à communiquer toutes les informations à votre employeur qui pourra au moment de la paye faire les virements. Surtout fini d’utiliser sa carte bleue européenne pour se faire taxer les frais de retrait en devise, vous voilà vraiment tranquille. Téléchargement d’application pour suivre ses comptes, possibilité d’avoir les alertes SMS et cetera et cetera et cetera…

 

 

Alors autre chose qui va être utile, et qui peut éviter d’avoir à payer un billet de 500 dès que vous croiserez la police pour un contrôle, un permis de conduire thaï. Techniquement le permis de conduire valable va être non pas votre permis français mais un permis international, valable quelques mois après votre arrivée. Vous pouvez continuer de l’utiliser mais il est toujours préférable de se rendre justement au bureau des permis pour pouvoir le faire transformer en permis local. Ce n’est pas très compliqué, vous avez juste besoin de passer chez un médecin pour un certificat médical, de vous présenter au bureau des permis avec ce certificat médical, avec un certificat de résidence, votre permis international (il y a bien évidemment des frais) mais une fois que vous avez payé tout ça, on va vous demander de regarder une vidéo sur le code de la route (ça vaut ce que ça vaut, mais vous êtes obligé d'y passer) ensuite vous repartez avec votre permis thaï. 2000 pour un permis deux roues 4000 pour un permis voiture.

Si vous n’avez pas le permis, aucun problème, vous pouvez le passer sur place. Vous allez toujours devoir regarder la vidéo, passer le code (disons l’équivalent du code) puis l’examen de conduite. Autant l’examen du code ça va être quelque chose de relativement similaire à ce qu’il peut se passer en France ou en Europe, autant l’examen de conduite ressemble plus à une blague. On va juste vous demander de conduire maximum 5 minutes pour voir si vous arrivez un petit peu à gérer votre histoire. Si vous lisez-peut-être les news que l'on publie, vous voyez comment ça se passe en Thaïlande, avec tous les accidents on comprend déjà que la formation est pas au niveau international, et que de toute façon une fois la formation passée, tout ce qui a été appris est complètement oublié, la Thaïlande et la route c’est plus du freestyle que vraiment de la conduite. Mais bon voilà à la fin de toute cette petite procédure qui va vous prendre une journée (ça fait sourire quand on voit le temps qu’il faut pour passer un permis en France, mais bref) et vous avez votre permis, maintenant libre d’aller sur la route et si vous croisez les flics, plus d’amende à payer. Après bien évidemment vous êtes sur la route, et en Thaïlande, donc faite super attention, vous avez confiance en vous, on a tous confiance en soi, mais tout de même il faut vraiment être très vigilant à tous les deux roues qui peuvent sortir de tous les côtés, qui peuvent rouler sans phares, qui peuvent rouler à contresens, limite être encore plus vigilant dès qu’il y a un mini van dans les parages et surtout si vous roulez en scooter mettez toujours votre casque, ça va pas vous sauver la vie à tous les coups, mais ça peut éviter une très grosse probabilité de mourir.

 

 

L’autre étape éventuelle que je vais aborder, parce que ça peut être le cas de pas mal d’entre vous, parce que c’est le mien, si vous êtes venu en Thaïlande avec un visa B non immigrant entrée simple (que vous avez payé 60 € à l’ambassade) vous n’avez pas le droit de quitter le territoire.  Enfin si vous pouvez, mais, si vous quitter la Thaïlande, en revenant votre visa non-immigrant sera annulé au profit d’un visa touriste. Ça voudrait dire que votre permis de travail serait annulé. Donc si vous prévoyez de voyager dans les pays voisins ou ailleurs, et bien évidemment de revenir en Thaïlande, il va falloir un ‘re-entry permit’ (entrée multiple c’est le plus pratique ça vous permet de pouvoir aller plusieurs fois à l’étranger). Vous allez en avoir pour 3900 baths. Ça se passe au bureau de l’immigration, le même que j’ai déjà évoqué tout à l’heure, donc la même histoire. Il y a toujours la queue de toute façon avec les guichets qui s’occupent de plusieurs différents types de visa, donc on se lève tôt on y va on prend les bons documents on prend son numéro on attend c’est votre tour vous donner tout ce qu’il vous faut vous payez vous attendez un petit peu on vous refile votre visa avec le ‘re-entry permit’ et une fois que vous avez fait ça vous êtes tranquille à vous le Vietnam à vous le Cambodge la Birmanie le Laos les Philippines l’ Indonésie… n’importe quoi, n’importe où. Plus aucun souci à vous faire la prochaine fois que vous aurez à passer à l'immigration.

Et avec tout ça va vous êtes prêt à affronter la Thaïlande. Maintenant c’est votre pays, vous êtes officiellement un expat, reste plus qu’à vous adapter à la vie ici, et surtout à vous la belle vie en Thaïlande.

 

 

PS : Informations additionnelles, j’ai oublié dans le texte de préciser que tous les 90 jours il faut aller se déclarer au bureau de l’immigration. C’est quelque chose que l’on peut faire en ligne.

Egalement des que l’on voyage, dans le pays ou à l’étranger, le visa va être enregistré pour une réservation d’hôtel (par exemple et une autre adresse de résidence indiquée, même pour un weekend à Bangkok par exemple, ou ailleurs) Vous partez, allez dans un hôtel, l’hôtel va vous déclarer comme présent dans leurs locaux, donc quand vous allez rentrer chez vous, il va falloir retourner au bureau de l’immigration pour à nouveau déclarer que à partir de telle date vous êtes rentrés a-telle adresse et que vous résidez là.

 

 

Geo

 

 

Né en France et élevé ailleurs ! Originaire de région parisienne, St Germain en Laye, je suis très vite rentré dans les bagages de mes parents pour les suivre dans leurs expatriations : l’Egypte d’abord, puis la Réunion, l’Europe… et de nombreux autres voyages. Diplôme d’un BBA obtenu entre Paris et Tulane à La Nouvelle Orléans et après divers ‘office jobs’, assez barbants mais très fréquemment ponctués de voyages à travers le monde. Je fais mes débuts dans l’écriture avec succès en 2015. L’envie de transmettre avec des mots ce qui me ‘WoW’ est née.

 

Passionné depuis toujours par les voyages (Europe, Amériques, Afrique, Asie ou Océanie), les cultures, l’Histoire, les histoires et les traditions, l’environnement, à tout moment un avis à donner sur tout, j’ai décidé en 2015 de faire de ces voyages non plus des vacances, mais des expériences qui se racontent. Je partage ce que je vois, ce que je ressens, ce qui m’ébahi, ou simplement mon opinion.

 

Le Monde est un Livre, et Ceux qui ne Voyagent Pas n’en Lisent qu’Une Page ? Je Voyage à Travers le Monde, j’Ecris une Page de ce Livre

 

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