PHUKET : Les chauffeurs de taxi légalement déclarés de Bangkok et d’autres provinces contestent le droit du Bureau des Transports de Phuket de leur interdire de travailler sur l'île.

Un groupe de chauffeurs de taxis impactés par cette règle s’est réuni hier soir à Saphan Hin, pour remettre une requête officielle au représentant du Parti Seri Ruam Thai, Anantarak Phethin.

La requête demande au responsable du parti le général en retraite Sereepisuth Temeeyaves, de les aider à résoudre ce problème. M. Sereepisuth, un ancien commissaire de la Police Royale Thaïe, est maintenant président du Comité Anti-Corruption et Mauvaise Conduite de la Chambre des Représentants.

La requête des chauffeurs en colère a été remise par M. Thiraphat, en présence de Kornpitak Assuwan, responsable du Groupe Académique des transports du Bureau des Transports de Phuket (PLTO) (‘Division Politique’) ainsi que des officiers de la Police de Phuket Town.

Le courrier explique que les taxis légalement déclarés à Bangkok et dans d’autres provinces ont été arrêtés par les officiers du PLTO pour travail illégal à Phuket.

Cependant, les charges retenues ne sont pas claires. Les officiers du PLTO n’ont pas été en mesure de préciser clairement quelle loi les chauffeurs enfreignaient.

“Ils ne peuvent pas nous expliquer de quelle manière nous avons enfreint la loi.” dit M. Thiraphat.

Pendant ce temps, le PLTO refuse à des personnes de déclarer légalement un véhicule comme un taxi ‘plaque verte’ afin que les chauffeurs puissent travailler légalement comme chauffeurs indépendants.

En même temps, le PLTO accepte d’enregistrer des personnes juridiques, c'est-à -dire des entreprises et des organisations légales comme des coopératives ou des associations, dit M. Thiraphat.

“Si un particulier veut demander une enregistrement en tant que chauffeur de véhicule de services, c’est à dire un taxi ‘plaque verte’, les officiels des transports de Phuket demande un enregistrement au nom d’une entreprise déclarée ainsi que la permission de l’Autorité du Tourisme de Thaïlande (TAT) et d’autres documents compliqués à fournir.” explique M. Thirapaht.

“La procédure coûte très cher, ce qui la rend quasiment impossible pour des citoyens ordinaires.” dit-il.

“La raison invoquée est le contrôle du nombre de véhicules afin de limiter les embouteillages, mais ils autorisent des entreprises à demander des enregistrements de véhicules pour des services de transport (plaque verte).” a-t-il ajouté.

Cela oblige les gens ordinaires à enregistrer leurs taxis dans d’autres provinces qui restent ouvertes à l’enregistrement… Nous devons procéder ainsi car nous voulons travailler légalement.” dit il

M. Thiraphat a aussi signalé que de nombreux chauffeurs se sont endettés pour acheter leurs taxis, et beaucoup ne sont pas encore payés.

Il a également indiqué qu’il n’y avait pas assez de taxis déclarés à Phuket pour répondre à la demande.

“J’espère que le directeur des Transports sera compréhensif et trouvera une solution pour que les taxis plaques vertes enregistrés à Bangkok et dans d’autres provinces soient autorisés à travailler à Phuket et à poursuivre leur carrière.” dit M. Thiraphat.

Aux dernières nouvelles, le PLTO devait rencontrer les chauffeurs à ce propos le 9 Janvier.

Article original : The Phuket News

https://www.thephuketnews.com/green-plate-taxis-from-outside-phuket-fight-back-87105.php