Les bars de Patong bravent l’ordre national et ouvrent comme des ’restaurants’
PHUKET : Les bars de Bangla Rd ont réouvert comme des restaurants, certains vendant de l’alcool, afin de servir des clients et de gagner de l’argent, ce au mépris de l’ordre national interdisant à tous les pubs, bars et autres “établissements de divertissement” d’ouvrir par mesure de prévention contre le COVID-19.
Cette décision a été prise alors que plusieurs établissements ont reçu l’ordre provincial de fermer en Avril, ordre suivi d’une interdiction nationale décidée par le Centre d’Administration de la Situation du COVID-19 (CCSA) à Bangkok toujours en vigueur.
Avec cette ordre de fermeture, le modèle du ‘bac à sable’ de Phuket n’a apporté aucune aide au personnel des bars, et les responsables de ces établissements à Phuket n’ont reçu aucune aide du gouvernement national, a indiqué Weerawit Kreuasombat, le président de l’Association des Entreprises de Divertissement de Patong (PEBA).
“Aujourd’hui, Patong est toujours silencieuse car rien n’a changé. Le gouvernement provincial ordonne à tous les établissements de divertissement de rester fermés et interdit la vente et la consommation d’alcool dans les restaurants.” dit-il.
“Pendant que le CCSA continue à interdire la réouverture des établissements de divertissement tout en autorisant le restaurants à réouvrir sans servir d’alcool, les responsables de bars qui doivent s’adapter ont ouvert leurs bars comme des restaurants.” a-t-il admis.
“Aucun officiel ne les aide. Ils doivent continuer à vivre et à nourrir leurs familles, et je les encourage à ouvrir leurs bars comme des restaurants.” dit-il.
“Je sais que c’est illégal car ils n’ont pas de licence de restaurant. Mais les officiers de la municipalité et la police les aident en les laissant faire, donc ils peuvent poursuivre leur activité de cette manière.” dit-il.
“Je ne comprends pas pourquoi les officiels n’ont aucune mesure pour aider les établissements de divertissement. Je ne veux pas les blâmer pour avoir ordonné la fermeture, mais ils doivent nous aider.” dit M. Weerawit.
“Nous leur avons proposé de nous laisser réouvrir il y a longtemps. J’en ai marre et je sens l’hypocrisie des officiers de Phuket qui touchent leur salaire chaque mois et ne connaissent pas nos souffrances.” a-t-il ajouté.
“Certains restaurants (sic) sont bondés et servent de l’alcool. Il faut accepter que cela existe.” a admis M. Weerawit.
“Mais, ils ne sont pas différents des bars qui sont des établissements ouverts. Pour les pubs, je comprends qu’ils ne puissent pas réouvrir maintenant car ils peuvent vite se remplir et parce qu’ils utilisent la climatisation.” a-t-il poursuivi.
“Je ne comprends pas pourquoi ils n’autorisent pas les bars qui ont des caractéristiques similaires à celles des restaurants à réouvrir. Ils ne nous autorisent pas à ouvrir et ne nous aident pas. C’est injuste pour nous.” dit-il.
M. Weerawit a remis en cause l’efficacité des officiels dans leur gestion de l’impact de l’épidémie en cours sur l'île.
“Je souhaiterais dire aux officiers qui participent au rapport quotidien au Provincial Hall avec le gouverneur de Phuket, qui n’est pas élu par notre population, aujourd’hui vous fluctuer sans prendre en compte les problèmes des gens. Vous n’avez que des ordres de fermeture, mais aucun ordre pour aider ou régler les problèmes.” dit-il.
“Par exemple, les personnes infectées qui veulent se faire soigner à l’hôpital ne peuvent pas et doivent rester chez elles car il n’y a pas assez de lits. De mon point de vue, ce n’est pas la bonne façon de gérer la situation.
“Qu’en est il des personnes saines dans la même maison. Les personnes infectées vont rester dans leur chambre?” a-t-il demandé.
“Aujourd’hui, la gestion des personnes infectées à Phuket est très mauvaise. Non seulement moi, mais tout le monde le ressent. Le nombre de nouveaux cas ne cesse d’augmenter, mais on leur dit de rester chez eux. Pourquoi ils n’ouvrent pas des hôtels pour les infectés?” a-t-il ajouté.
“Je pense qu’en ce moment Phuket doit avoir entre 300 et 400 nouveaux cas par jour, si les officiels de santé n’essayaient pas de nous cacher des choses. Je pense qu’ils dissimulent des informations car ils ont peur que le ‘bac à sable’ soit annulé.” dit M. Weerawit.
“Je veux que les médias ‘stimulent’ les officiers. Ils ont leur réunion tous les jours, mais rien de nouveau n’en sort. Par exemple, le personnel du SuperCheap est infecté depuis longtemps, mais ils n’ont ordonné sa fermeture que récemment.” dit-il.
“They are supporting capitalists so much that they are forgetting us and the grassroots economy,” he concluded.
Article original : The Phuket News
https://www.thephuketnews.com/patong-bars-defy-national-order-to-open-as-restaurants-81397.php