‘Je ne suis pas une prostituée covidée’
PHUKET : La police doit s’occuper sérieusement d’une plainte déposée par une femme qui a été accusée en ligne par un homme qui a partagé sa photo déclarant qu’elle était une prostituée de Phoonpon Soi 11 qui avait eu des relations sexuelles avec 20 clients en trois jours et qui était maintenant atteinte par le COVID-19.
Rungaroon Siela, 29 ans, originaire de Phuket, a fait appel aux médias afin d’attirer l’attention sur son affaire après une plainte qui n’a pas été suivie d’action.
Mme Rung-aroon a expliqué que ces accusations ont été publiées mercredi 12 Mai par le compte Facebook “Art Poopsex”.
L’homme lui a envoyé des messages, lui demandant des relations sexuelles, dit-elle.
“J’ai refusé ses invitations et l’ai bloqué. Il l’a mal pris et a envoyé des messages sur un autre de mes comptes, mais je ne lui ai pas répondu.” dit-elle.
“Le même jour, un ami m’a envoyé une capture d’écran d’une publication sur le groupe ‘Khon Sode Phuket (Mai)’ (Célibataires de Phuket (Nouveau)), qui montrait ma photo et diffusait de fausses informations à mon sujet.
La publication lit “Rappel, les clients de Anny@Soi 11. Merci de faire rapidement un test. Anny a avoué à un médecin avoir couché avec 20 clients en trois jours. Vous pourriez être l’un d’eux. Allez vous faire tester”.
“Après ça je lui ai envoyé un message et je l’ai appelé plusieurs fois pour lui demander pourquoi il avait publié ça. Il m’a répondu une fois ‘Déjà effacé, passé à autre chose’, mais je continuais à voir ces fausses informations partagées sur Line.” dit Mme Rungaroon.
“Mercredi soir, je suis allé au poste de police de Phuket Town et j’ai déposé plainte. Ensuite, je suis rentrée chez moi.” dit-elle.
Mme Rungaroon a indiqué avoir découvert plus tard l’identité de cet homme en faisant des recherches en ligne, et être retournée à la police pour informer les officiels.
“Je suis allée à la police le lendemain pour leur dire, mais l’officier de service m’a dit que je devais donner l’information à l’officier qui a pris ma plainte.” dit-elle.
“Je suis rentrée chez moi et suis retournée encore une fois au poste de police pour trouver l’officier qui avait pris ma plainte, mais un autre policier m’a dit qu’elle était occupée et qu’elle m’appellerait.” a poursuivi Mme Rungaroon.
“Je n’ai reçu aucun appel de la police, donc je dois demander l’aide des médias car j’ai été accusée d’être une prostituée. Ma famille et moi avons été humiliés, et nous devons le dire.” dit-elle.
Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News
https://www.thephuketnews.com/i-am-not-a-covid-infected-prostitute-says-phuket-woman-80003.php