PHUKET : Une réunion “urgente” s’est déroulée ce matin au Provincial Hall pour discuter d’une manière de résoudre le problème des disputes de territoires des chauffeurs de taxis de l'île.

Cependant, il semble que malgré l’intervention du gouverneur de Phuket Narong Woonciew, ces discussions ont eu une issue ‘très peu positive’.

Le gouverneur Narong a présidé cette réunion accompagné du contre amiral Nattapong Yanothai Khachit, directeur adjoint de la Sécurité Intérieure de l’Armée de Phuket, du colonel Jirasak Siemsak, commandant adjoint de la Police Provinciale de Phuket, et d’Adcha Buachan, chef du Bureau des Transports de Phuket (PLTO).

Étaient également présents des représentants du directeur de l’Aéroport International de Phuket et des représentants du centre commercial Central Phuket.

La réunion a été convoquée après deux incidents en une semaine à Central Festival Phuket, le premier vendredi 24 Mars et le second lundi 27 Mars. Les deux incidents ont été provoqués par des taxis de Andaman Phuket Car Taxi Service Cooperative Limited qui ont approché et invectivé des chauffeurs de taxis qu’ils jugeaient illégaux à Phuket.

Les deux incidents ont suscité un grand intérêt et de nombreuses réactions après leur partage sur les réseaux sociaux, intérêt et réactions qui inquiètent les autorités car ces incidents pourraient ternir l’image touristique de Phuket.

Dans les deux situations, les deux taxis incriminés avaient été commandés par des clients via des applications illégales en Thaïlande. Ce n’est que lundi 27 Mars que les officiels de Phuket ont informé les habitants de l'île que les applications Bolt et InDriver restaient considérées illégales dans le pays, n’ayant pas été approuvées par le Département des Transports.

La même information, partagée par le Centre d’Information de Phuket, géré par le Bureau du Ministère de l’Intérieur à Phuket, rappelait les applications de covoiturage approuvées par le Département des Transports : Hello Phuket, Grab, Robinhood, Bonku, CABB et AirAsia Super App.

Cependant, le Bureau des Relations Publiques de Phuket a rapporté que lors de la réunion du jour, M. Adcha n’a évoqué comme applications légales sur l'île que Hello Phuket et Grab, indiquant que la première disposait de 228 véhicules et la seconde 111. Des autocollants du PLTO apposés sur les vitres permettent aux clients d’identifier clairement les taxis légaux. M. Aducha espère que cette initiative permettra de limiter la confusion et les conflits.

Toutes les applications jugées illégales peuvent demander une certification auprès du Département des Transports, via le Bureau Provincial des Transports à Phuket, a-t-il ajouté.

M. Adcha n’a pas proposé de solution pour contenir les mauvais comportement des taxis ‘plaques vertes’ ni pour les refus d’enregistrements de nouveaux taxis dans la province, malgré le fait que les taxis légaux ‘plaques vertes’ de Bangkok et d'autres provinces contestent le droit du PLTO de les interdire de travailler sur l'île, préférant accuser les taxis soit disant ‘illégaux’ pour tous les problèmes récents.

La réunion du jour s’est conclue en déclarant que les discussions et la coopération entre les différentes agences se poursuivrait avec l’espoir de trouver une solution, et en précisant que toute personne rencontrant une situation similaire et une dispute entre taxis pouvait contacter les autorités compétentes en appelant le centre d’appel au 1584 ou en déposant plainte via l’application Traffy Fondue.

Article original : The Phuket News

https://www.thephuketnews.com/urgent-meeting-fails-to-resolve-ongoing-taxi-disputes-87641.php