Agression armée de la propriétaire d’une clinique esthétique
PHUKET : La propriétaire d’une clinique esthétique de Baan Lipon, à Srisoonthorn, a demandé à la police d’intensifier ses efforts pour arrêter un homme qui l’avait frappée et menacée d’une arme pour n’avoir pas payé B2,400 dus à sa compagne, virée pour de la clinique pour la mauvaise qualité de son travail.
L’agression a eu lieu à 21h30 jeudi 23 Mars, a indiqué Chanya Jaroensin, la propriétaire d’une clinique esthétique du Mae Sompong Market à Baan Lipon.
Mme Chanya a expliqué qu’elle se trouvait devant son magasin quand une ancienne employée, Warangkana ‘Nan’ Thintalay, est arrivée en disant qu’elle voulait parler du ‘problème’, son licenciement pour la mauvaise qualité de son travail et la déduction de B2,400 de sa dernière paye.
Mme Chanya et Mme Warangkana sont entrées à l’intérieur pour discuter, mais peu après, un homme, le compagnon de Mme Warangkana, que Mme Chanya connaissait et qu’elle a appelé “M. Daris”, est entré dans le magasin et a commencé à la menacer. “Tu n’as pas payé les salaires de ma femme.” a-t-il dit.
Mme Chanya a dit qu’elle avait tenté d’expliquer la situation, mais que Daris n’a rien voulu entendre. “Il était furieux.” dit-elle.
“Il n’a pas voulu écouter le problème. Il a levé son t-shirt et a sorti un revolver en menaçant de me tirer dessus.” a-t-elle ajouté.
Mme Chanya a essayé de partir mais Daris l’en a empêchée. Mme Chanya a expliqué qu’une jeune membre de sa famille se trouvait dans le magasin, et qu’elle avait eu peur pour sa sécurité.
La jeune fille a tenté de partir, mais deux hommes postés devant le magasin l’en ont empêchée, a indiqué Mme Chanya.
Dans sa colère, Daris a levé son arme, comme s’il allait frapper Mme Chanya avec, mais l’a finalement frappée à l’estomac, dit Mme Chanya.
Dans cette agitation, la jeune fille a pu sortir à l’extérieur et crier à l’aide. “Au début le marché était trop bruyant et personne n’a entendu, puis des gens ont entendus ses cris.” dit Mme Chanya.
Quand l’incident a attiré l’attention des personnes présentes sur le marché, Daris et ses complices se sont enfuis. Daris a été filmé par une caméra de vidéosurveillance alors qu’il partait du marché. La vidéo montre Mme Chanya courir après lui pour voir dans quelle direction il se dirigeait.
Mme Chanya a déposé plainte auprès de la Police de Thalang à 22h21 la même nuit. C’est le lieutenant Thitiwat Asasingh de la DIvision Investigation de la Police de Thalang qui a enregistré la plainte, en signalant que Daris était recherché pour agression physique et tentative de meurtre.
Mme Chanya a expliqué que Mme Warangkana avait travaillé dans la clinique pendant plusieurs mois.
Mme Chanya a indiqué qu’elle avait dû voyager dans d’autres provinces et que pendant son absence, elle avait laissé Mme Warangkana en charge du magasin avec des instructions sur quoi faire.
“Elle avait promis qu’elle le ferait, mais elle n’a rien fait. Le magasin était à court de stocks car elle n’avait fait aucune commande. Il n’y avait plus rien à vendre dans le magasin, le ménage n’était pas fait et des produits ont été endommagés.” dit Mme Chanya.
“Cela a couté entre B20,000 et B30,000. Donc nous avons viré tout le personnel et utilisé les salaires pour couvrir les dommages, mais nous n’avons pas retenu de sommes très importantes.”
“Certaines employées ont insisté pour rester et ont demandé une deuxième chance, donc nous n’avons retenu que B200 de leur paye pour aider à couvrir les pertes. Mais ‘Nan’ (Mme Warangkana) était la responsable, donc nous avons retenu B2,400, ce qu’elle n’a pas accepté. Nan ne voulait pas partir. Elle a présenté des excuses et à demandé à garder son travail.” dit Mme Chanya.
C’était le 13 Mars. Mme Warangkana (‘Nan’) n’est plus revenue au magasin jusqu’à jeudi dernier, a indiqué Mme Chanya.
“Les autres employées qui n’ont pas demandé à garder leur travail sont venues discuter dès le premier jour, et elles ont été payées conformément à la loi.” dit-elle.
“Mais Nan ne voulait pas. Elle a ramené son compagnon avec un revolver pour m’agresser.” dit-elle.
Même sous la menace d’une arme dans son propre magasin, Mme Chanya n’a pas donné les B2,400.
“S’il avait demandé gentillement, je lui aurais donné. Les bonus que nous donnons au personnel sont plus élevés que cette somme.” dit-elle.
“Mais elle n’a pas choisi cette voie, elle a choisi de ramener son petit-ami (sic) avec une arme pour m’intimider.” a-t-elle ajouté.
Mme Chanya a toujours des craintes car le problème n’est pas résolu, et elle a peur d’être encore agressée.
“Je ne peux pas travailler correctement. J’ai peur d’aller n’importe où. Je dois attendre que quelqu’un puisse m’emmener au travail.” dit Mme Chanya.
Mme Chanya a demandé à la police d’intensifier ses efforts pour arrêter Daris et ses complices.
“La police a dit qu’elle les convoquerait, et que s’ils ne se présentent pas aux convocations, elle demanderait un mandat d’arrêt.” dit-elle.
“Je veux que la police sache que je vis dans la peur. Ma vie n’est pas simple comme elle l’était auparavant. Nous avons un magasin pour lequel je dois aller acheter des produits à 4h ou 5h, et la clinique ferme à 23h, quand le marché est sombre et calme, sans personne aux alentours.” dit Mme Chanya.
“J’ai très peur. Je ne sais pas quand il viendra pour m’attaquer parce qu’il a déjà été signalé à la police mais il n’a pas encore été arrêté, même s’il est armé.” dit-elle.
“S’il revient pour me faire du mal, je ne pourrais rien faire. Je n’ai pas d’arme. Je compte sur la police. S’il vous plaît, pensez aux vies des gens.” dit Mme Chanya.
Et pendant ce temps, Mme Warangkana a un nouveau travail dans une attraction touristique culturelle à Kamala, dit Mme Chanya.
Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News
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