Volte-face à propos des suspects arrêtés dans le sud
BANGKOK : Le Premier Ministre Adjoint Prawit Wongsuwon a démenti les premiers rapports selon lesquels 17 suspects en relation avec les récents attentats étaient détenus., précisant que ces derniers étaient impliqués dans d’autres activités contre le Conseil National pour la Paix et l’Ordre (NCPO), mais pas dans les attentats.
Armee, Violence,
Les 17 personnes pour lesquelles la police a émis un mandat d’arrêt sont impliquées dans des activités répétées de rébellion contre le NCPO et le gouvernement et constituaient le seul groupe perpétuant de telles activités, a expliqué le général Prawit.
Les actions menées contre ces suspects par les autorités durent depuis une très longue période et n’ont rien à voir avec les multiples attentats et incendies volontaires qui ont frappes 7 province du centre et du sud du pays at il dit.
Selon des rapports antérieurs, les 17 suspect sont 13 hommes et 4 femmes. Six d’entre eux sont des leaders du mouvement ‘anti coup d’état’ et trois sont des policiers. Ils ont été détenus récemment auprès de la 1eme brigade de Bangkok et deux furent remise en liberté.
Appelés par les soldats les “hardcore red”, le groupe était actif dans les provinces de Nonthaburi et Pathum Thani. Ils étaient coordonnés par d’influents dirigeants politiques des provinces proche de la frontière sud du pays ainsi que par des séparatistes du sud qui ont fabriqué et fait exploser les bombes dans les sept provinces.
Le groupe dispose d’un réseau qui s’étend sur tout le territoire thaï.
Les “hardcore red” ne se revendiquent pas des Red Shirts (chemises rouges) ni du United Front for Democracy Against Dictatorship (Front Unis pour la Démocratie et contre la Dictature).
L’armée a présente 15 de ces suspects à la Crime Suppression Division (section criminelle) de Bangkok vendredi pour prolonger leur détention.
Le major général de la police Chayaphol Chatchaidej, commandant en chef de la section criminelle de la Police Royale Thaï, a précisé que ces personnes ont fondé leur parti, le Front Révolutionnaire pour la Démocratie l’an dernier, basant leur idéal anti gouvernement sur des principes communistes. Ils se sont rencontres à plusieurs reprises dans les provinces d’Ang Tong, Nonthaburi, Phatthalung et Suphanburi, ajoute-t-il.
Bien que leurs arrestations soient consécutives à la série d’attentats et d’incendies volontaires de la semaine passée, les autorités n’ont trouvé à ce jour aucun lien entre ce groupe et les attentats, nous indique le major général de la police Chayaphol.
Les enquêteurs trouveront si ce groupe est en lien avec quel qu’autre groupement ou parti politique, annonce-t-il.
Les 17 suspects sont accusés de rassemblement illégal (dans un but politique) et d’organisation secrète illégale. Ils sont identifiés comme :
Sergent major de police Sirirat Manorat, 71, de Phatthalung
M. Weerachat Chansaard, 62ans, Nonthaburi
M. Prapas Rojanapithak, 67ans, Trang
M. Pramote Sangharn, 63ans, Satun
M. Sorasak Ditpreecha, 49ans, Bangkok
Mme Meena Saengsri, 39ans, Bangkok
M. Siritharoj Chinda, 56ans, Nong Khai
Sous-lieutenant de police Wilaiwan Khoonsawat, 54ans, Nong Khai (at large)
Lieutenant de Police Samai Khoonsawat, 57ans, Nong Khai (at large)
M. Chinnaworn Thipnual, 71ans, Chiang Rai
M. Boonphob Wiangsamut, 61ans, Chiang Rai
M. Narong Phadungsak, 60ans, Ang Thong
M. Sorawat Kurajinda, 60ans, Maha Sarakham
M. Nuaphrai Senklang, 41ans, n/a
Mme Rujiya Saosomphob, 52ans, Roi Et
M. Wichian Chiamsawat, 59ans, Nakhon Sri Thammarat
Wiroj Yodcharoen, 67ans, Nakhon Sri Thammarat
Article original: The Phuket News