Sur le pont ! Les hôtes du futur
PHUKET : La saison basse, selon moi, est le meilleur moment pour se rendre sur l’ile. D’accord il pleut – et parfois beaucoup -mais il y fait chaud, et entre les averses, vous trouverez somptueux et glorieux jours que seuls les tropiques peuvent vous offrir.
Tourisme, Mer, Environnement,
C’est aussi une saison magnifique pour la plaisance. Les quelques averses ne décourageront aucun marin sérieux et le plus est une beauté et un calme incomparable même sur les ports de mouillages les plus réputés.
Pendant la saison haute, les iles avoisinantes sont en sur capacité d’accueil. Si quelqu’un voulait mener une étude sur la capacité d’accueil de chaque ile, elle le montrerait avec certitude, a la haute saison l’encéphalogramme serait plat. Venez pendant la saison basse, c’est une toute autre histoire.
Alors que de nombreuses discussions ont eu lieu entre les différents représentants de la marine et du tourisme sur le besoin urgent de protéger les ressources marines, tout cela n’a pas dépassé le stade des discussions.
Mais nous devons saluer la décision d’empêcher les bateaux de s’approcher trop près des plages déjà surpeuplées de touristes, et ainsi de les empêcher de détruire les récifs coralliens.
Avec le désir infini et éternel de faire de l’argent, encore plus d’argent, toujours plus d’argent, il est clair que les iles au large de Phuket sont environementallement pillées et écologiquement violées pendant la saison haute.
Ayant collecté et rassemblé les différentes informations sur les départ de bateau pendant la dernière haute saison, j’en suis arrivé à une estimation d’à peu près 50,000 touristes qui se rendent dans la baie de Phang Nga chaque jour.
Il s’agit principalement d’excursions a la journée réalisées par des speedboats transportant jusqu’à 50 personnes à chaque voyage se rendant sur les sites de visite. Ajoutez-y les autres activités nautiques – canoé, plongée, bateau charter, bateau prives… - et le nombre explose. Et ce sont ces excursions touristiques à la journée qui inflige la plus grosse pression sur l’environnement.
Les récents efforts du gouvernement sont les bienvenus, mais il en faut plus.
Les départements gouvernementaux concernés pourraient apprendre d’autres destinations touristiques tres populaires dans le monde. Par exemple n Europe dans les iles grecques ou la Crète. Des spots ‘Patongesques’ et des beautés naturelles en veux-tu en voilà – plages, grottes, récifs coralliens et iles avoisinantes. Destination touristique privilégiée depuis les années 1970, la Crète attire environ 3 millions de visiteurs chaque année – environ moitié moins que Phuket – mais réussi à conserver son charme naturel.
Dans l’ensemble, on observe un changement vers une protection de l’environnement qui mets peu à peu le tourisme de cote.
Idéalement, Phuket ne devrait pas chercher un modelé de préservation. Fermer et protéger toutes les zones marines sensibles et autres sites populaires auprès des touristes n’est pas une solution réaliste. Ce dont Phuket a besoin est un plan de conservation sur le, long terme, dans lequel les accès à ces sites sont autorisés de manière tournante, ce qui permet au tourisme de continuer tout en permettant de préserver écologiquement ces secteurs. Il faut trouver un juste équilibre dans lequel ces deux aspects sont considérés de manière égale.
Tant que l’économie touristique est en jeu, cela ne peut plus continuer comme ça. Pour que les efforts de préservation portent leurs fruits, les secteurs publics et prives doivent travailler main dans la main et la corruption doit être éliminée. Les récentes actions menées par le Dr Thon Thamrongnawasawat ont mis en évidence la corruption massive autour du Hat Noppharat – parc national Mu Ko Phi Phi – donc il faut agir avec fermeté et que cela devienne la norme.
En appréciant toutes les splendeurs que Phuket a à nous offrit, nous devrions tous nous concentrer à rendre l’environnement dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvé pour que les générations futures puissant en profiter au moins autant que nous.
Comme dissent les Inuits, ‘nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants’.
Article
original : Duncan
Worthington / The Phuket gazette