Les ‘fausses baleines tueuses’ arrivent à Phuket
PHUKET : L’apparition la semaine dernière à Phuket de ‘fausses baleines tueuses’ devant un groupe de touristes très chanceux est un rappel très sérieux démontrant que malgré les aptitudes exceptionnelles des humains à redessiner l’environnement, il se passe toujours beaucoup de choses autour de nous que nous ne comprenons que très pauvrement – voire pas du tout.
Le thème ‘les extraterrestres sont parmi nous’ est un terreau fertile pour les scénarii hollywoodiens, de la franchise de science-fiction Star Trek aux comédies comme Mars Attacks ou aux films d’action comme Men in Black.
Aussi impressionnant que ces œuvres puissent être, le principe reste que : la
réalité est plus étrange que la fiction.
Après les récentes apparitions, aucun doute que les recherches internet sur le
terme ‘fausses baleines tueuses’ ont considérablement augmenté.
Si jamais une créature avec un nom portant autant à confusion avait existé,
nous voudrions en être informés. Même le terme latin pseudorca crassidens est désespérément inexact.
Comme nous l’indique Wikipédia, les ‘soit disant’ ‘fausses baleines tueuses’ ne
sont pas des baleines, encore moins des baleines tueuses (qui ne sont pas non
plus des baleines d’ailleurs), mais sont les plus insaisissables quoique
largement présentes espèces de dauphins d’eaux profondes.
Connaissant tous ces faits, continuer à les appeler ‘fausses baleines tueuses’
a autant de sens que l’absurdité, quoique linguistiquement admise, d’appeler
les indiens d’Amérique des ‘indiens’.
D’un autre point de vue, un nom si bizarre est peut être cohérent avec une
espèce que nous connaissons si peu. Mais les quelques recherches qui ont été
menées sur les pseudorca crassidens a révélé
des découvertes fascinantes.
Tout d’abord, elles sont connues pour parfois offrir leurs proies aux nageurs
ou plongeurs qu’elles rencontrent – bien que rarement – dans un acte de
générosité inter espèce très peu observer dans la nature.
Les individus sont connus pour se prendre d’amitié avec des dauphins à nez de
bouteille, avec lesquels ils coopèrent pour chasser.
Ces liens semblent être d’individu à individu, très semblablement aux relations
que nous pouvons lier avec nos canis lupus familiaris,
les ‘chiens domestiques’.
Heureusement, les rares apparitions de ces créatures nous rappellent que nous
devons mieux protéger l’environnement marin qui représente la plus grande
partie de notre biosphère, mais aussi que nous ne sommes pas les seuls êtres
sensibles de la planète.