La marine doit lutter contre la pèche non régulée
PHUKET : La marine royale thaïs basée à Phuket cherche à améliorer les mesures visant à lutter contre la pèche illégale, non signalée et non régulée (IUU) afin que l’UE lève ses menaces de sanctions d’ici à Avril 2017.
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L’UE avait mis un carton jaune à la Thaïlande en Avril 2015, avertissant le pays pour qu’il régule son industrie de la pèche sans quoi des sanctions seraient prises contre les exportations de fruits de mer du royaume vers l’Europe.
Le vice-amiral Surapol Kuptaphan, de la troisième flotte de la marine royale thaïe, également chef du centre de coordination en charge l’application des lois maritimes (NAC3), a révélé suite à une récente réunion la marine royale thaïe que la stratégie envisagée par le pays pour lutter contre la pèche IUU (illégale, non signalée et non régulée) ‘péchait’ en ce qui concerne les contrôles menés et les rapports remis suite à ces contrôles.
“Notre enquête a montré que 90% des bateaux de pêche et des pêcheries industrielles enregistrées dans le système respectaient les règles. Cependant, des mesures doivent être mises en œuvre contre les 10% opérant en dehors du cadre légal afin de garantir la levée du carton jaune reçu de la part de l’UE d’ici Avril prochain” explique le vice-amiral Surapol.
“Selon le système de contrôle des bateaux (VMS) installé sur les bateaux de pêche, nous nous sommes aperçu que certains bateaux éteignaient leur équipement en arrivant dans certains secteurs, et nous devons prendre des mesures pour empêcher cela” ajoute-t-il.
Le vice-amiral Surapol a poursuivi disant que jusqu’à maintenant il n’y avait eu aucun signalement de vague de migration maritime de Rohingya mais qu’il était toujours possible que des Rohingya tentent de rejoindre la Thaïlande via les eaux territoriales thaïes, donc plus d’officiels et de vaisseaux sont mobilisés pour surveiller la situation.
“Nous n’avons récemment reçu aucun signalement de trafic d’êtres humains le long de la cote de l’Andaman, et nous menons régulièrement des campagnes visant à lutter contre le trafic d’êtres humains.
“S’il n’y avait pas d’intermédiaires, ni d’agences d’emploi faisant venir les migrants et leur offrant le gite, nous n’aurions pas besoin de dépenser des moyens pour lutter contre ce problème” dit-il.
“Par ailleurs, la plupart des Rohingya préfèrent aller dans un autre pays que de travailler en Thaïlande” ajoute-t-il.
Article original : The Phuket News